Le collectif « Gare à Nous ! », collectif Diois pour le train, le collectif des usagers de la vallée de la Drome, le collectif de l'Etoile de Veynes, le groupe des usagers du train de Saillans et l'Association Rail Dauphiné Savoie Léman (ARDSL) se mobilisent aujourd’hui contre la suppression de l'horaire du train n° 17 359 du lundi au vendredi et les suppressions annoncées de plusieurs arrêts en Gare de Saillans.

Train du quotidien, il relie en fin de journée Romans à Gap en passant par Valence TGV, Valence, Crest, Saillans, Die et Luc en Diois avant de poursuivre sa route vers PACA. Cet horaire est indispensable au maintien des habitants dans la vallée. Une vie économique et sociale en dépend.

SIGNER LA PÉTITION

Il permet :

 Dans un courrier en date du 10 octobre, Martine Guibert, Vice-présidente aux transports de la région AuRA nous a informés de l’impossibilité de rétablir ce train avant 2020 sous prétexte que « cette liaison est directement conventionnée et financée par la Région PACA », que celle-ci « répond aux enjeux d’accessibilité spécifiques aux Hautes-Alpes et organise cette desserte selon les horaires des TGV en gare de Valence TGV ».

En résumé, les besoins des usagers de la vallée de la Drôme ne sont pas pris en compte et la région AuRA n’a pas jugé utile de représenter l’intérêt de ses habitants quand la région SUD PACA lui a proposé les nouveaux horaires 2019 actant cette suppression de train.

Aujourd’hui, la région AuRA propose de remplacer ce train par des bus jusqu’à la mise en place des nouveaux horaires en décembre... 2019. Cette solution n’est pas acceptable :

 Le matériel ferroviaire existe en région AuRA : des autorails ATER sont en dépôt et entretenus à Grenoble et leur mise en service est possible entre Romans et Gap selon un responsable de la SNCF.

Il s’agit avant tout d’une volonté politique de la région AuRA qui, en tant qu’Autorité d’Organisation des Transports (AOT) doit imposer à l’opérateur principal, la SNCF, de remettre en place cette solution ferroviaire et non l’option routière.

Nous ne sommes pas des usagers de seconde classe, il n’est plus acceptable de voir disparaître des trains à la faveur d’autocars, plus lents et plus polluants, difficiles d’accès pour les usagers porteurs de handicaps, et ne permettant pas l’intermodalité du fait des difficultés d’embarquement des vélos.

Pour conclure, si on ajoute à cela la problématique d’un trafic accru sur des routes déjà trop accidentogènes, la coupe est pleine.

C’est pour toutes ces raisons que nous vous invitons à signer, à partager la lettre-pétition suivante.